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Les avancées majeures de la nouvelle convention collective nationale de la métallurgie

La Feuille de Chou de ce mois vous présente la nouvelle convention collective de la métallurgie signée par l’organisation patronale UIMM et trois organisations syndicales CFDT, CFE-CGC et FO le 7 février 2022. Ce nouveau texte qui entrera en vigueur au 1er janvier 2024, a pour objectif de s’adapter aux nouveaux enjeux du secteur de […]

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Le contenu de l’accord interministériel relatif à la couverture frais de santé dans la Fonction publique d’Etat.

Traduction de l’ordonnance n°2021-175 du 17 février 2021 qui a opéré dans les trois versants de la Fonction publique une réforme inspirée de la « généralisation » de la couverture complémentaire santé dans le secteur privé, l’accord interministériel fixe le cadre d’un régime de protection sociale complémentaire en santé dans la Fonction publique de l’Etat. Le contenu […]

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La loi de Financement de la Sécurité sociale (LFSS) 2022.

La mise en œuvre du forfait patient urgences (art. 38) Inscrit dans la LFSS 2022, le forfait patient urgences (FPU) est entré en vigueur le 1er janvier 2022. Désormais, un forfait tarifaire unique est mis en place pour les passages aux urgences nécessitant des soins, non suivis par une hospitalisation. Le FPU se substitue au […]

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Arrêt de travail et pandémie : Histoire d’un mille-feuille législatif

La Feuille de Chou de ce mois vous décrypte les principales dispositions législatives ou administratives prises pour faire face à un virus à forte contagiosité, qui a tout bousculé y compris dans le domaine de la prévoyance. Un virus appelé COVID-19 pour lequel les premières mesures suggèrent l’isolement par précaution. Face à l’accélération de la […]

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Les principaux indicateurs de la protection sociale au 1er janvier 2020

L’arrêté du 2 décembre 2019, publié au J.O le 3 décembre 2019, fixe le Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale (PMSS) 2020 à 3.428 €, soit une valeur annuelle de 41.136 €. Le décret n°201-13873 du 18 décembre 2019 portant relèvement du salaire minimum de croissance a été publié au J.O le 19 décembre 2020 […]

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La Loi Pacte

La Loi n°2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises dite loi « PACTE » (JO du 23 mai 2019) « s’adresse aux salariés comme aux entrepreneurs. [Son ambition] est […] claire : faire grandir nos entreprises et mieux partager la valeur. » * A ce titre, elle prévoit […]

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La résiliation sans frais des contrats de complémentaire santé

Avec l’ambition d’agir au bénéfice des assurés afin de « faciliter leurs démarches et d’agir pour leur pouvoir d’achat », la loi n°2019-733 du 14 juillet 2019 ouvrant le droit à résilier, sans frais ni pénalité, un contrat de complémentaire santé (individuel ou collectif) à tout moment au-delà de la 1re année de souscription, et non plus […]

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Le nouveau dispositif fusionnant CMU-C & ACS

La fusion de la CMU-C et de l’ACS interviendra le 1er novembre 2019, pour donner naissance à la CMU-C contributive ou « Complémentaire santé solidaire » (CSS). Il n’y aura qu’un seul et unique panier de soins. Trois textes réglementaires ont été publiés au Journal officiel le 21 juin 2019 : Arrêté du 21 juin […]

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La réforme du 100 % santé

Entrée en vigueur le 1er janvier 2019, la réforme du 100 % santé sera mise en œuvre progressivement sur plusieurs années. Elle permettra d’ici 2021, le remboursement intégral de certaines lunettes, prothèses dentaires et auditives. Elle repose sur l’adaptation du cahier des charges des contrats responsables. Ainsi les garanties des « contrats responsables » évoluent […]

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Les principaux indicateurs de la protection sociale au 1er janvier 2019

L’arrêté du 11 décembre 2018 publié au J.O le 15 décembre 2018 fixe le Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale (PMSS) 2019 à 3 377 € (soit un plafond annuel de 40 524 €).   Le décret n°2018-1173 du 19 décembre 2018 portant relèvement du salaire minimum de croissance a été publié au J.O le 20 décembre […]

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Les impacts de la LFSS sur les régimes de protection sociale

La loi n°2018-1203 du 22 décembre 2018 de financement de la sécurité sociale pour 2019 a été publiée au J.O le 23 décembre 2018. Elle entérine la transformation du forfait patientèle médecin traitant – augmentée (de 5 € à 8,10 € par assuré) et prorogé d’un an en 2018 – en une taxe de 0,8 […]

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La réforme des régimes de retraite complémentaire AGIRC et ARRCO

Les régimes de retraite complémentaire AGIRC et ARRCO fusionnent au 1er janvier 2019 en un seul régime unifié, dénommé le « Régime AGIRC-ARRCO ». En effet, l’Accord National Interprofessionnel (ANI) du 17 novembre 2017 institue le nouveau régime unique de retraite complémentaire qui reprend l’ensemble des droits et obligations des précédents régimes de retraite complémentaire obligatoire des […]

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La réforme du 100 % santé : des soins pris en charge à 100%

Le PLFSS 2019 détermine les modalités de mise œuvre de la réforme dite du « 100 % santé ». Cette réforme vise à définir des paniers de soins en optique, dentaire et audiologie, sans reste à charge pour les patients. Ces paniers de soins devront être systématiquement proposés par les professionnels et seront pris en charge à […]

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La télémédecine, une innovation à l’usage de l’efficience du système de santé et de la maitrise des dépenses

La loi de financement de la Sécurité Sociale 2018 a mis fin au caractère expérimental de la télémédecine, et ouvre la voie à son déploiement en « routine ». Innovations du système de santé, déploiement de la télémédecine et accélération de l’inscription de nouveaux actes à remboursement sont les trois axes retenus par le législateur pour répondre […]

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Les conséquences des ordonnances « Travail » sur la protection sociale complémentaire : la nouvelle articulation des normes en droit du travail

La loi n°2018-217 du 29 mars 2018 de ratification des ordonnances Macron a été publiée au J.O le 31 mars 2018. L’ordonnance n° 2017-1385 du 22 septembre 2017 instaure une nouvelle hiérarchie entre l’accord de branche et l’accord d’entreprise. Dorénavant, le principe est la prévalence de l’accord d’entreprise, l’accord de branche ne prime que de […]

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La Feuille de Chou de ce mois vous présente la nouvelle convention collective de la métallurgie signée par l’organisation patronale UIMM et trois organisations syndicales CFDT, CFE-CGC et FO le 7 février 2022. Ce nouveau texte qui entrera en vigueur au 1er janvier 2024, a pour objectif de s’adapter aux nouveaux enjeux du secteur de la métallurgie.

Fruit d’une dynamique de concertation paritaire initié en 2016, la nouvelle convention de la métallurgie a été créée pour unifier, transformer et moderniser le cadre social de la métallurgie. Ce nouvel accord se substitue à l’ensemble des conventions collectives territoriales et des accords nationaux, réunissant ainsi toutes les règles communes aux travailleurs des industries de la métallurgie.
À compter de l’entrée en vigueur de la nouvelle convention prévue au 1er janvier 2024, une grille unique de classification sera applicable. Chaque emploi sera décrit puis classé au regard de la réalité de cet emploi qui sera évalué sur une base de 6 critères : la complexité de l’activité, les connaissances, l’autonomie, la contribution, l’encadrement- coopération et la communication.
L’objectif étant de permettre une évaluation plus équitable et plus transparente des emplois.
Pour la première fois, la branche se dote d’un régime de protection sociale propre pour les cadres et les non cadres.
En prévoyance lourde (incapacité, invalidité, décès), l’obligation de participation patronale d’1,5% de la tranche A des salariés pour les cadres a été remplacée par une obligation de participation de 1,12% sur la totalité de la masse salariale pour les cadres.
A cela, s’ajoute une obligation de participation de 0,6% pour les non cadres, qui jusqu’alors n’avaient pas de régime sauf accord d’entreprise.
En frais de santé, les partenaires sociaux ont défini un niveau de cotisation différent en fonction de la région.

 Dès le 1er janvier 2023, toutes les entreprises de la métallurgie devront respecter le socle de garanties en santé et prévoyance prévu dans le nouvel accord.
Par un arrêt rendu le 30 mars 2022, la cour de cassation rejette le pourvoi et valide l’analyse de la cour d’appel de Paris du 6 février 2020. Il a été ainsi jugé que pour vérifier si l’employeur respectait son obligation de cotiser en matière de prévoyance à hauteur de 1,50% de la tranche de rémunération inférieure au plafond fixé pour les cotisations de sécurité sociale, il devait être tenu compte de la cotisation patronale versée pour le financement de la garantie frais de santé.
Toutefois deux questions restent en suspens : – Celle de la dispense d’adhésion (de droit ou de fait si cette dernière est prévue par l’acte fondateur du régime ou ses avenants pour les accords collectifs ) du salarié dont ce dernier peut se prévaloir le cas échéant pour ne pas adhérer au régime frais de santé, raison pour laquelle certaines entreprises ont fait le choix de ne pas intégrer de frais de santé dans la règle de calcul du 1,5% de la T1.

  • Le sort de l’affectation par priorité au décès prévu dans la CCN du 14 mars 1947 puis dans l’accord de 2017. En effet, en 1994, l’Agirc avait indiqué que cette expression par « priorité » signifiait que plus de la moitié de la cotisation obligatoire de 1,50% devait être consacrée à la couverture du risque décès soit une cotisation au minimum de 0 ,76% de la tranche A (devenue tranche 1), ce qui implique que les 0,74% restants peuvent financer d’autres garanties.

Le texte garanti également un maintien de salaire à 100% en cas d’arrêt maladie et une amélioration de la rémunération minimale garantie pour plus des trois quarts des personnes employées dans la branche.
Face à de nouvelles difficultés engendrées par le contexte sanitaire et économique, La CFDT, CFE-CGC, FO et l’UIMM signent un avenant à l’accord du 30 juillet 2020 relatif à l’activité réduite pour le maintien de l’emploi dans la métallurgie pour répondre de manière plus ajustée aux enjeux de la profession.

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Traduction de l’ordonnance n°2021-175 du 17 février 2021 qui a opéré dans les trois versants de la Fonction publique une réforme inspirée de la « généralisation » de la couverture complémentaire santé dans le secteur privé, l’accord interministériel fixe le cadre d’un régime de protection sociale complémentaire en santé dans la Fonction publique de l’Etat. Le contenu de ce dernier devra être retranscrit dans un projet de décret.

Les agents bénéficiaires actifs basculeront d’un système de souscription facultative à des contrats individuels vers un système d’adhésion obligatoire à des contrats collectifs. Des cas de dispense d’adhésion similaires à ceux du secteur privé sont prévus dans l’accord.

L’accord définit un socle minimal obligatoire des garanties, supérieur au « panier de soins ANI » prévu par l’article
L. 911-7 du Code de la sécurité sociale. Les garanties sont identiques pour l’ensemble des bénéficiaires. Le contrat doit être responsable et solidaire (pas de recueil d’information sur l’état de santé).

Il s’agit d’un panier de soins minimum interministériel.

Les employeurs publics doivent obligatoirement participer au financement de la complémentaire santé au seul profit de leurs agents actifs à hauteur de la moitié de la cotisation. Les cotisations sont exprimées en euros, calculées à partir d’une cotisation d’équilibre du contrat collectif.

Cependant, les employeurs publics pourront mener des négociations avec les syndicats pour améliorer ces garanties, créer des options et/ou augmenter la participation de l’employeur.

La prise en charge de l’employeur sera effective à compter du 1er janvier 2024. A titre transitoire, les agents bénéficient de la part de leur employeur d’une participation forfaitaire de 15 €/mois pour couvrir une partie des cotisations de leur complémentaire santé depuis le 1er janvier 2022.

Les ayants droit et les retraités (actuels et futurs) sont également couverts par l’accord. A titre facultatif, ils peuvent bénéficier des garanties prévues pour les actifs.

L’accord prévoit des mécanismes de solidarité (intergénérationnelle, familiale…).

Les agents qui quittent la Fonction publique et qui sont indemnisés par leur régime d’assurance chômage pourront bénéficier d’un mécanisme de portabilité allant jusqu’à une durée d’un an.

La cotisation des ayants droit est plafonnée :

La cotisation des retraités est plafonnée à 175 % de la cotisation d’équilibre et ne pourra plus augmenter au-delà de 75 ans. L’augmentation de la cotisation sera encadrée, de manière progressive, durant les 5 années suivant le départ à la retraite. Le plafonnement est proche de celui prévu par l’article 4 de la loi n° 89-1009 du 31 décembre 1989 dite « loi Evin ».

La création d’un fonds d’aide est prévue pour contribuer au financement des cotisations des retraités les plus modestes.

Les ministères devront passer des appels d’offres conformes au code de la commande publique pour sélectionner un organisme complémentaire afin de mettre en place un contrat collectif. Parmi les critères de sélection, le texte mentionne : les garanties professionnelles, financières et prudentielles des candidats, le rapport entre la qualité des garanties et le tarif proposé, la maîtrise financière des contrats, la qualité de gestion des contrats et des services ainsi que la diversité et la qualité des actions de prévention.

Composée par des représentants de l’employeur public de l’Etat et des organisations syndicales, la CPPS veille à la bonne application des contrats collectifs dans le périmètre. Elle intervient non seulement sur les critères de l’appel d’offres pour retenir un organisme assureur mais donne également son avis sur les candidats en compétition.

En matière de prévoyance, l’Etat s’engage à lancer dès le mois de février une négociation relative à la prévoyance statutaire (risques : arrêt de de travail, inaptitude, invalidité et décès) et complémentaire.

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La mise en œuvre du forfait patient urgences (art. 38)

Inscrit dans la LFSS 2022, le forfait patient urgences (FPU) est entré en vigueur le 1er janvier 2022. Désormais, un forfait tarifaire unique est mis en place pour les passages aux urgences nécessitant des soins, non suivis par une hospitalisation.

Le FPU se substitue au forfait « accueil et traitement des urgences » (ATU) auquel s’ajoutaient les coûts des soins, examens et actes prodigués et dont les patients prenaient à leur charge le ticket modérateur.

L’arrêté du 17 décembre 2021 fixe les montants du FPU :

  • 19,61 euros pour la majorité des patients ;
  • 8,49 euros pour certains patients (personnes en Affection Longue Durée et bénéficiaires de prestations suite à un AT/MP ayant une incapacité < 2/3) ;
  • Exonération pour certains patients (notamment les femmes enceintes bénéficiaires de l’assurance maternité, les invalides, les bénéficiaires de prestations suite à un AT/MP ayant une incapacité ≥ 2/3, les nouveau-nés de moins d’un mois…).

Le FPU est intégralement pris en charge par la complémentaire santé dans le cadre des contrats responsables.

Accès facilité à la complémentaire santé solidaire (art. 88)

Depuis le 1er janvier 2022, la complémentaire santé solidaire (C2S) est attribuée automatiquement sans participation financière aux nouveaux bénéficiaires du RSA sans aucune démarche autre que la demande de RSA, sauf opposition expresse de leur part.

A compter du 1er avril 2022, les bénéficiaires du minimum vieillesse (ASPA) n’ayant pas exercé d’activité pendant une période de référence bénéficieront d’une présomption de droit à la complémentaire à la C2S avec participation financière et les nouveaux bénéficiaires de l’ASPA seront contactés directement par leur caisse d’assurance maladie ou leur organisme complémentaire pour adhérer à la C2S.

Par ailleurs, le décret n°2021-1642 du 13 décembre 2021 adapte les modalités de prise en compte des ressources pour la détermination de l’éligibilité à la C2S. Aussi, ce texte permet :

  • aux membres d’un foyer de continuer à être couverts par la C2S au décès du bénéficiaire ;
  • de souscrire un contrat de C2S au bénéfice des seuls ayants droit de son foyer ;
  • à un enfant majeur de moins de 25 ans intégrant le foyer de son parent de bénéficier du contrat de C2S en cours au sein du foyer.

La prise en charge des séances de psychologues (art. 79)

Dès le printemps 2022, les séances d’accompagnement psychologique feront l’objet d’une prise en charge par les régimes obligatoires d’assurance maladie dès lors que le psychologue entrera dans le dispositif en ayant signé une convention avec l’Assurance maladie et que le patient aura respecté un parcours de soins.

La télésurveillance médicale prise en charge par l’Assurance Maladie (art. 36)

La LFSS pour 2022 inscrit dans le droit commun la prise en charge de la télésurveillance par l’Assurance maladie via des tarifs forfaitaires et en précise la procédure et le périmètre de prise en charge.

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La Feuille de Chou de ce mois vous décrypte les principales dispositions législatives ou administratives prises pour faire face à un virus à forte contagiosité, qui a tout bousculé y compris dans le domaine de la prévoyance.

Un virus appelé COVID-19 pour lequel les premières mesures suggèrent l’isolement par précaution. Face à l’accélération de la maladie, les arrêts de travail sont ouverts à titre dérogatoire pour les personnes à risques élevés. L’urgence sanitaire impose un confinement pour l’ensemble de la population française afin de limiter sa propagation et au 1er mai, date de la Fête du Travail, les cas dérogatoires entrent dans le champ de l’activité partielle !

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L’arrêté du 2 décembre 2019, publié au J.O le 3 décembre 2019, fixe le Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale (PMSS) 2020 à 3.428 €, soit une valeur annuelle de 41.136 €. Le décret n°201-13873 du 18 décembre 2019 portant relèvement du salaire minimum de croissance a été publié au J.O le 19 décembre 2020 […]

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La Loi n°2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises dite loi « PACTE » (JO du 23 mai 2019) « s’adresse aux salariés comme aux entrepreneurs. [Son ambition] est […] claire : faire grandir nos entreprises et mieux partager la valeur. » *

A ce titre, elle prévoit de nombreuses mesures en faveur de l’Épargne Salariale et de l’Épargne Retraite ainsi que la création au 1er octobre 2019 du Plan Épargne Retraite (PER) qui va remplacer les PERP, Préfon, Madelin, Perco et autres produits d’épargne retraite supplémentaire.
Trois textes sont venus compléter la Loi PACTE, à savoir :

•  L’Ordonnance n° 2019-766 du 24 juillet 2019
•  Le Décret n° 2019-807 du 30 juillet 2019
•  L’Arrêté du 7 août 2019 (portant application de la réforme)

* Bruno Le Maire – Ministre de l’Économie et des Finances (PACTE en 10 mesures – Juin 2018)

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Avec l’ambition d’agir au bénéfice des assurés afin de « faciliter leurs démarches et d’agir pour leur pouvoir d’achat », la loi n°2019-733 du 14 juillet 2019 ouvrant le droit à résilier, sans frais ni pénalité, un contrat de complémentaire santé (individuel ou collectif) à tout moment au-delà de la 1re année de souscription, et non plus seulement à la date d’échéance annuelle du contrat, a été publiée au JO le 16 juillet dernier. Elle entrera en vigueur, au plus tard, le 1er décembre 2020 (art. 1 à 3).

Ce texte prévoit également, de généraliser des services numériques de consultation en temps réel, des droits aux fins de mise en œuvre du tiers payant (art. 4) et de compléter, avant la souscription du contrat puis annuellement, les informations communiquées aux souscripteurs ou aux assurés, avec le rapport « prestations sur cotisations ». (art. 5).

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La fusion de la CMU-C et de l’ACS interviendra le 1er novembre 2019, pour donner naissance à la CMU-C contributive ou « Complémentaire santé solidaire » (CSS). Il n’y aura qu’un seul et unique panier de soins.

Trois textes réglementaires ont été publiés au Journal officiel le 21 juin 2019 :

Arrêté du 21 juin 2019 fixant les montants de la participation des assurés et les frais de gestion applicables aux organismes complémentaires.

Décret n°2019-621 du 21 juin 2019 relatif à la protection complémentaire en matière de santé prévue à l’article L. 861-1 du Code de la Sécurité sociale.

Décret n°2019-623 du 21 juin 2019 relatif aux modalités de remboursement des dépenses engagées par les organismes gestionnaires.

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Entrée en vigueur le 1er janvier 2019, la réforme du 100 % santé sera mise en œuvre progressivement sur plusieurs années. Elle permettra d’ici 2021, le remboursement intégral de certaines lunettes, prothèses dentaires et auditives.

Elle repose sur l’adaptation du cahier des charges des contrats responsables. Ainsi les garanties des « contrats responsables » évoluent (prise en charge totale des paniers de soins du 100 % santé en complément de la Sécurité sociale, respect de minima et maxima de prise en charge, prise en compte de périodicité de renouvellement pour les équipements optiques et audioprothèses…).

Par ailleurs, d’autres changements interviennent (mise en place de prix limites de ventes ou honoraires limites de facturation, modifications de certaines nomenclatures, modifications de bases de remboursement…).

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L’arrêté du 11 décembre 2018 publié au J.O le 15 décembre 2018 fixe le Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale (PMSS) 2019 à 3 377 € (soit un plafond annuel de 40 524 €).

 

Le décret n°2018-1173 du 19 décembre 2018 portant relèvement du salaire minimum de croissance a été publié au J.O le 20 décembre 2018. Il porte le montant du SMIC brut horaire à 10,03 € soit 1 521,22 € mensuels.

les dépenses de santé en france en 2018

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La loi n°2018-1203 du 22 décembre 2018 de financement de la sécurité sociale pour 2019 a été publiée au J.O le 23 décembre 2018. Elle entérine la transformation du forfait patientèle médecin traitant – augmentée (de 5 € à 8,10 € par assuré) et prorogé d’un an en 2018 – en une taxe de 0,8 % des cotisations d’assurance maladie complémentaire.

 

Elle met également en œuvre la réforme dite du « 100 % santé » et pour ce faire, prévoit de modifier le cahier des charges des contrats responsables (art. L. 871-1 du Code de la Sécurité sociale).

 

De plus, dans une démarche de simplification de l’accès aux dispositifs d’aide à la couverture complémentaire santé, la CMU-C et l’ACS sont fusionnées.

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Les régimes de retraite complémentaire AGIRC et ARRCO fusionnent au 1er janvier 2019 en un seul régime unifié, dénommé le « Régime AGIRC-ARRCO ».

En effet, l’Accord National Interprofessionnel (ANI) du 17 novembre 2017 institue le nouveau régime unique de retraite complémentaire qui reprend l’ensemble des droits et obligations des précédents régimes de retraite complémentaire obligatoire des cadres (AGIRC) et des non-cadres (ARRCO), conformément aux prévisions de l’ANI du 30 octobre 2015 relatif aux retraites complémentaires AGIRC-ARRCO-AGFF.

Les principes directeurs de fonctionnement de ce nouveau régime restent identiques aux précédents : il est géré et piloté par les partenaires sociaux, les cotisations perçues permettent de verser immédiatement aux retraités actuels leur pension (régime géré par répartition), les cotisations sont transformées en points de retraite et alimenteront un compte ouvert au nom de chaque salarié.

Toutefois, l’assiette de cotisation sera constituée de deux tranches de rémunérations (T1 : jusqu’au plafond de la Sécurité sociale et T2 comprise entre 1 et 8 plafonds de la Sécurité sociale) et non plus des tranches de rémunérations T1 et T2 pour l’ARRCO et TA, TB et TC pour l’AGIRC. Les cotisations seront prises en charge à 60% par l’employeur et à 40% par le salarié. Le taux contractuel de cotisation (ou taux de calcul des points) sera augmenté sur la T2 de rémunération. Le taux d’appel des cotisations passera de 125% à 127%.

Par ailleurs, les taux de cotisations supérieurs et les répartitions différentes des cotisations (au regard du régime légal), pourront rester en vigueur dans certaines entreprises ou secteurs professionnels, selon certaines conditions.

La fusion des régimes de retraite complémentaire AGIRC et ARRCO – qui a pour effet la disparition de la Convention AGIRC de 1947 et de l’Accord ARRCO de 1961 – va avoir des conséquences importantes sur les régimes complémentaires de retraite et de prévoyance d’entreprise.

Les entreprises devront analyser, avant le 1er janvier 2019, les impacts de cette fusion notamment sur la définition des catégories objectives de leurs régimes complémentaires définies sur la base des critères 1 et 2 permettant de constituer ces catégories objectives de salariés au sens de la réglementation sur les exonérations URSSAF (critère 1 : appartenance aux catégories de cadres et de non-cadres / critère 2 : catégories définies à partir des tranches de rémunérations fixées pour le calcul des cotisations aux régimes complémentaires de retraite issus de la Convention AGIRC et l’Accord ARRCO).

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Le PLFSS 2019 détermine les modalités de mise œuvre de la réforme dite du « 100 % santé ». Cette réforme vise à définir des paniers de soins en optique, dentaire et audiologie, sans reste à charge pour les patients. Ces paniers de soins devront être systématiquement proposés par les professionnels et seront pris en charge à 100% par la Sécurité Sociale et les complémentaires santé. Subsisteront, en parallèle et dans chaque secteur, des équipements à prix libres.

Cette réforme, nécessitant de modifier les critères du contrat responsable, se mettra en place progressivement et devra être pleinement effective au 1er janvier 2022.

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La loi de financement de la Sécurité Sociale 2018 a mis fin au caractère expérimental de la télémédecine, et ouvre la voie à son déploiement en « routine ». Innovations du système de santé, déploiement de la télémédecine et accélération de l’inscription de nouveaux actes à remboursement sont les trois axes retenus par le législateur pour répondre à cette nouvelle dynamique.

Le décret n°2010-1229 du 19 octobre 2010 procède à la définition de cinq actes de télémédecine :

– La téléconsultation permet à un professionnel médical de donner une consultation à distance à un patient.

– La télé-expertise permet à un professionnel médical de solliciter l’avis d’un professionnel médical expert à partir d’éléments du dossier médical du patient.

– La télésurveillance médicale permet à un professionnel médical d’interpréter à distance les données nécessaires au suivi médical du patient pour prendre des décisions sur sa prise en charge.

– La téléassistance médicale permet à un professionnel médical d’assister à distance un autre professionnel au cours de la réalisation d’un acte.

– La réponse médicale apportée dans le cadre de la régulation médicale (le 15, le SAMU).

Depuis 2015, face à la standardisation du marché de la complémentaire santé, aux possibilités offertes par l’e-santé, les assureurs, à la recherche de stratégies différenciantes ont enrichi leurs offres de service en proposant à leurs clients l’accès à la téléconsultation médicale.

Des partenariats se sont multipliés avec des start-up, ayant obtenu les agréments auprès des Agences Régionales de Santé, les autorisations auprès de la CNIL, et en capacité d’héberger et de stocker des données médicales. Chaque acteur a défini son propre modèle économique : les 5 premières téléconsultations gratuites, un service totalement à la charge de l’assureur… Les réseaux de soins proposent à leur tour des services de téléconsultation.

En juin 2018 est signé l’avenant n° 6 à la convention médicale de 2016 entre l’Assurance maladie et l’intégralité des syndicats de médecins. Deux actes de télémédecine entrent dans le cadre légal et bénéficier d’une prise en charge par l’assurance maladie :

– Depuis le 15 septembre 2018, cinq actes de téléconsultation médicale, tarifés de 23 à 70 €. Ces actes doivent être effectué dans le respect du parcours de soins coordonné. L’acte doit être réalisé dans le cadre d’un échange vidéo

– A partir de 2019, un second acte de télémédecine sera pris en charge par l’Assurance maladie, la télé-expertise médicale. Deux niveaux d’expertises seront tarifés à 12€ et 20€, dans la limite de quatre et deux actes par an, par médecin et par patient.

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La loi n°2018-217 du 29 mars 2018 de ratification des ordonnances Macron a été publiée au J.O le 31 mars 2018. L’ordonnance n° 2017-1385 du 22 septembre 2017 instaure une nouvelle hiérarchie entre l’accord de branche et l’accord d’entreprise. Dorénavant, le principe est la prévalence de l’accord d’entreprise, l’accord de branche ne prime que de manière exceptionnelle (pour 13 thèmes limitativement énumérés).

Les garanties de protection sociale complémentaire sont verrouillées au niveau de la branche (accord avec Degré Elevé de Solidarité). Par exception à la primauté de la branche, l’accord d’entreprise trouvera à s’appliquer s’il « assure des garanties au moins équivalentes ».